Le temps où l’amour nous apparaît et ne quitte plus nos vies, le temps de la confiance en soi, le temps de faire, le temps de savourer les secondes si précieuses, le temps d’oser, le temps de ne plus s’enquiquiner avec des turpitudes qui nous encombrent. Le temps de se libérer des normes sans devenir des fous malotrus.

Vivre le temps présent, être ici, là et maintenant, ce n’est pas toujours aisé dans nos vies virevoltantes. C’est un sentiment bien savoureux que d’y parvenir puisque nous devons souvent le réapprendre, faire des efforts pour ne pas l’oublier, arrêter le flux de pensées de notre cerveau, et respirer ! le tic-tac des pendules encore survivantes pourrait être remplacé par des soupirs, des temps de respirations pour offrir du temps au temps.

Le temps c’est aussi les instants précieux du bon vieux temps comme je l’entendais souvent lorsque je visitais mes grands-parents. Ce temps qui semble s’être arrêté aux souvenirs d’un autre temps devient leur temps présent. Ce temps présent ne serait-il pas celui où nous nous incarnons pleinement ? Libre à nous de choisir de quelle façon « ce précieux » découle.

Je me demande : « quelle heure est-il chez vous ? Combien de temps durent vos minutes ? Que faites vous là, ici et maintenant ? »

Parce que toutes les vies comptent, parce que toutes les couleurs comptent.
Aucune n’est supérieure à l’autre, aucune n’a d’intérêt d’exister sans l’autre.
Toutes les couleurs de la vie sont essentielles.

Toutes les couleurs que composent ce portrait forment un tout.
Si vous regardez de plus près vous verrez qu’elles sont multiples. Elles permettent les contrastes, elles accueillent la lumière, elles coexistent toutes ensembles pour former un tout…

« Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance, j’affirme ma foi dans l’avenir de l’humanité. Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent l’homme à ce point captif de la nuit, que l’aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l’amour, sans conditions, auront le dernier mot effectivement. La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement qu’il reste l’espoir d’un matin radieux, je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi. Chaque homme pourra s’asseoir sous son figuier, dans sa vigne, et plus personne n’aura plus de raison d’avoir peur. »

Martin Luther King ,Extrait du discours de Martin Luther King (1924-1968), lors de sa remise du prix Nobel de la paix, en 1964.